Quand on rêve d'une expatriation en Italie, la question de la fiscalité arrive très vite sur la table. C'est une étape cruciale, car elle conditionne une grande partie de votre nouvelle vie. La première chose à faire est de déterminer si vous serez considéré comme résident fiscal italien. De ce statut dépendra tout le reste, notamment l'obligation de déclarer vos revenus, qu'ils viennent de France ou d'ailleurs.
Ce guide simple et pédagogique vous explique tout ce qu'il faut savoir sur la fiscalité pour un expatrié en Italie, des règles de base aux régimes très avantageux qui pourraient transformer votre projet.
Comment fonctionne la résidence fiscale lors d'une expatriation en Italie ?
Avant de parler d'impôts, il faut comprendre le concept de résidence fiscale. Ce n'est pas juste une question de compter les jours passés sur le territoire. C'est un ensemble de critères précis utilisés par l'administration fiscale italienne. Maîtriser ces règles est la base d'une expatriation sereine.
Pourquoi est-ce si important ? Car si vous êtes considéré comme résident fiscal en Italie, vous devez y déclarer l'intégralité de vos revenus mondiaux (salaires, loyers, dividendes, etc.).
Les 3 critères qui définissent la résidence fiscale en Italie
Pour que l'Italie vous considère comme résident fiscal, il suffit de remplir un seul des trois critères suivants pendant plus de la moitié de l'année, soit 183 jours (ou 184 jours les années bissextiles) :
- Être inscrit à l'Anagrafe : C'est le registre de la population de votre commune. Cette inscription est un acte administratif fort qui vous désigne officiellement comme habitant.
- Avoir son domicile en Italie : Au sens du Code civil italien, le "domicile" est le centre de vos intérêts principaux (familiaux, sociaux et économiques). C'est le cœur de votre vie active.
- Avoir sa résidence en Italie : La résidence est plus simple : c'est le lieu où vous avez votre demeure habituelle, là où vous vivez au quotidien.
Point clé à retenir : Un seul de ces critères suffit. Vous pourriez passer moins de 183 jours en Italie, mais si le centre de vos affaires (votre entreprise, vos investissements) s'y trouve, l'administration fiscale peut vous considérer comme résident.
Des exemples concrets pour mieux comprendre
La théorie, c'est bien, mais les cas pratiques sont plus parlants.
Exemple 1 : Le digital nomad
Marie, freelance, passe 5 mois en Italie, 4 au Portugal et 3 en France. Pour simplifier ses démarches, elle s'inscrit à l'Anagrafe de Florence. Même si elle n'a pas passé 183 jours consécutifs en Italie, cette simple inscription la qualifie de résidente fiscale italienne pour l'année.
Exemple 2 : Le chef d'entreprise
Marc vit officiellement à Monaco, mais il dirige une grande société à Milan, où il se rend souvent. La majorité de ses revenus provient de cette activité. L'Italie pourrait considérer que le "centre de ses intérêts économiques" est en Italie et le qualifier de résident fiscal, même sans inscription à l'Anagrafe.
Ces notions sont assez similaires dans d'autres pays européens. Pour comparer, notre guide sur les critères et obligations de la résidence fiscale en Bulgarie montre que la logique est souvent la même.
Définir votre statut est donc la pierre angulaire de votre expatriation en Italie. C'est ce qui vous permettra de savoir où payer vos impôts et si vous pouvez bénéficier des régimes fiscaux avantageux que nous allons voir maintenant.
L'impôt sur le revenu en Italie : Comprendre l'IRPEF
Une fois votre statut de résident fiscal confirmé, il faut vous familiariser avec l'IRPEF (Imposta sul Reddito delle Persone Fisiche). C'est l'équivalent de l'impôt sur le revenu français.
Le principe de l'IRPEF est celui de l'impôt progressif par tranches. Imaginez plusieurs verres à remplir. Le premier est taxé à un taux faible. Une fois plein, vos revenus commencent à remplir le deuxième verre, soumis à un taux plus élevé, et ainsi de suite. Vous n'êtes jamais imposé au taux le plus élevé sur la totalité de vos revenus.
Le barème progressif de l'IRPEF en 2024
Pour vous donner une idée claire, voici le barème de l'IRPEF applicable depuis le 1er janvier 2024. Il a été simplifié par le gouvernement italien, passant de quatre à trois tranches.
Tranche de Revenu Annuel | Taux d'Imposition Applicable |
---|---|
Jusqu'à 28 000 € | 23 % |
De 28 001 € à 50 000 € | 35 % |
Au-delà de 50 000 € | 43 % |
Source : Agenzia delle Entrate, 2024
À cela s'ajoutent des taxes additionnelles régionales et communales, qui peuvent augmenter le prélèvement total jusqu'à 3,33 %.
Cette structure a des conséquences concrètes pour un expatrié en Italie. On voit qu'à partir de 28 000 € par an, on bascule déjà dans la tranche à 35 %. À titre de comparaison, en France, la tranche à 30 % commence à 28 798 € et celle à 41 % à 82 342 € (barème 2024). L'Italie n'est donc pas, à première vue, un eldorado fiscal pour les salaires classiques. Pour creuser ce point, cet article sur les idées reçues sur la fiscalité italienne est très instructif.
Comment alléger votre impôt grâce aux déductions ?
Heureusement, votre impôt n'est pas calculé sur votre revenu brut. Le système fiscal italien prévoit de nombreuses déductions et crédits d'impôt (detrazioni e deduzioni) pour réduire votre base imposable.
Ces mécanismes permettent d'adapter l'impôt à votre situation personnelle et familiale.
Conseil pratique : Dès votre arrivée, conservez toutes vos factures et justificatifs. Une bonne organisation tout au long de l'année peut se traduire par de belles économies au moment de la déclaration.
Voici quelques-unes des déductions les plus courantes :
- Frais médicaux : Une partie de vos dépenses de santé est déductible.
- Charges de famille : Des déductions sont prévues pour les enfants ou autres personnes à charge.
- Frais de scolarité : Les dépenses pour l'éducation de vos enfants (de la crèche à l'université) donnent droit à un crédit d'impôt.
- Intérêts d'emprunt immobilier : Si vous achetez votre résidence principale à crédit, une partie des intérêts est déductible.
- Dons à des associations : Votre générosité peut aussi alléger votre facture fiscale.
Si les taux de l'IRPEF peuvent sembler élevés, une bonne connaissance des déductions est la clé pour optimiser votre situation et profiter de votre nouvelle vie sans mauvaise surprise.
La convention fiscale France-Italie : Éviter la double imposition
La plus grande peur d'un futur expatrié en Italie ? Payer des impôts en France ET en Italie sur les mêmes revenus. Heureusement, la convention fiscale franco-italienne est là pour vous protéger de cette double imposition.
Cet accord officiel entre les deux pays établit des règles claires pour savoir qui a le droit d'imposer quel type de revenu.
Le principe : répartir le droit d'imposer
Imaginez la convention comme un arbitre. Pour chaque catégorie de revenus (salaires, gains immobiliers, dividendes…), elle désigne le pays prioritaire pour prélever l'impôt.
Voyons quelques cas concrets :
- Votre salaire italien : Vous travaillez pour une entreprise à Rome. Votre salaire sera uniquement soumis à l'impôt italien (l'IRPEF), car les revenus salariés sont imposables dans le pays où le travail est effectué.
- Vos revenus locatifs en France : Vous possédez un appartement à Lyon que vous louez. Même en étant résident fiscal italien, ces revenus immobiliers restent imposables en France.
La logique est simple : le salaire suit le lieu de travail, et l'immobilier suit son emplacement. C'est la base pour comprendre la fiscalité de votre expatriation en Italie.
Le mécanisme du crédit d'impôt : votre bouclier anti-double taxe
Que se passe-t-il si vous devez déclarer vos revenus mondiaux en Italie, y compris vos loyers français déjà taxés en France ? C'est là qu'intervient le crédit d'impôt.
Cet outil puissant est votre meilleure garantie contre la double imposition. L'impôt que vous avez déjà payé en France vient directement se déduire de l'impôt dû en Italie sur ce même revenu.
Exemple chiffré :
- Vous avez perçu 10 000 € de loyers en France.
- Vous avez payé 1 500 € d'impôts en France sur cette somme.
- En Italie, l'impôt calculé sur ces mêmes revenus serait de 2 300 €.
- Grâce au crédit d'impôt, vous déduisez les 1 500 € déjà versés à la France.
- Vous ne paierez que la différence en Italie, soit 800 € (2 300 € – 1 500 €).
Au final, chaque euro de revenu est bien imposé une seule fois, en respectant les règles des deux pays. Ce mécanisme assure une expatriation fiscalement sereine.
Les régimes fiscaux pour nouveaux résidents : des opportunités à saisir
L'Italie a mis en place des dispositifs très attractifs pour attirer les nouveaux arrivants. Il ne s'agit pas de simples ajustements, mais de véritables leviers qui peuvent rendre votre expatriation particulièrement intéressante financièrement.
Le régime des impatriés : une aubaine pour les travailleurs
Le dispositif le plus connu est le regime impatriati. Son but est d'encourager les travailleurs qualifiés, les entrepreneurs et les indépendants à s'installer en Italie en allégeant leur charge fiscale pendant plusieurs années.
L'avantage principal est un abattement sur le revenu imposable de 70 %. Concrètement, cela signifie que seuls 30 % de vos revenus professionnels sont soumis à l'IRPEF.
Exemple concret :
Sophie, développeuse web, s'installe à Milan avec un salaire de 60 000 € par an.
- Sans le régime : La quasi-totalité de son revenu serait taxée au barème normal.
- Avec le régime : Seuls 18 000 € (30 % de 60 000 €) sont pris en compte pour le calcul de l'impôt. Les 42 000 € restants sont exonérés.
L'économie d'impôt est massive. Ce régime dure cinq ans et peut être prolongé sous certaines conditions (achat immobilier, enfants à charge).
Un avantage encore plus fort dans le Sud de l'Italie
Pour dynamiser son économie, l'Italie a rendu ce régime encore plus attractif si vous vous installez dans une région du Sud (Abruzzes, Sicile, Calabre, Pouilles…). L'abattement fiscal grimpe à 90 % !
Dans ce cas, seuls 10 % de vos revenus professionnels sont imposés. C'est l'un des dispositifs les plus avantageux d'Europe pour les salariés et les indépendants.
Pour être éligible à ce régime (version 2024), vous devez notamment ne pas avoir été résident fiscal en Italie pendant les trois années précédentes et vous engager à y rester pour au moins cinq ans. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cette analyse sur les règles du régime des impatriés.
Cette infographie compare les taux d'imposition marginaux entre la France et l'Italie.

En ajoutant le régime des impatriés, on voit que l'avantage fiscal pour un expatrié en Italie peut être bien plus important que ce que la simple comparaison des barèmes suggère.
Le régime forfaitaire pour les hauts patrimoines
L'Italie propose aussi une solution pour les personnes disposant d'un patrimoine important et de revenus internationaux diversifiés : un régime d'imposition forfaitaire destiné aux "High-Net-Worth Individuals" (HNWI).
Le principe est simple : en échange d'un versement annuel fixe de 100 000 €, tous vos revenus de source étrangère (dividendes, intérêts, plus-values, loyers…) sont totalement exonérés de l'impôt italien.
- Pour qui ? Les personnes n'ayant pas été résidentes fiscales en Italie pendant au moins 9 des 10 dernières années.
- Quel avantage ? Un impôt unique qui couvre tous vos revenus mondiaux, quel que soit leur montant.
- Pour combien de temps ? Le régime est valable pour une durée maximale de 15 ans.
Ce dispositif offre une prévisibilité et une simplicité rares pour gérer un patrimoine international. Si l'optimisation fiscale vous intéresse, notre article sur la création d'entreprise et l'expatriation fiscale en Bulgarie pourrait vous donner d'autres perspectives.
Tableau récapitulatif des régimes spéciaux pour expatriés en Italie
Caractéristique | Régime des Impatriés | Régime Forfaitaire (HNWI) |
---|---|---|
Profil cible | Travailleurs, salariés, indépendants, entrepreneurs | Personnes à hauts revenus de source étrangère |
Principe de base | Abattement sur les revenus professionnels | Impôt forfaitaire sur les revenus étrangers |
Avantage principal | Imposition sur seulement 30% (ou 10% dans le Sud) des revenus | Forfait annuel de 100 000 € couvrant tous les revenus étrangers |
Durée | 5 ans, avec possibilité d'extension | 15 ans maximum |
Condition clé | Ne pas avoir été résident fiscal en Italie les 3 années précédentes | Ne pas avoir été résident fiscal 9 des 10 dernières années |
Idéal pour… | Booster son revenu net d'activité professionnelle | Simplifier la gestion d'un patrimoine international complexe |
Que vous soyez travailleur qualifié ou investisseur, l'Italie a des outils fiscaux puissants à vous offrir. L'essentiel est de bien préparer votre projet pour vous assurer de remplir les conditions et de tirer le meilleur parti de ces régimes.
Optimiser sa fiscalité en Italie : le régime pour les hauts patrimoines
Pour les investisseurs avec un patrimoine conséquent et des revenus internationaux variés, la fiscalité peut vite devenir un casse-tête. L'Italie a créé une solution radicale et attractive : un impôt forfaitaire qui simplifie tout.
Ce régime pour "High-Net-Worth Individuals" (HNWI) est plus qu'une option fiscale ; c'est une véritable stratégie patrimoniale qui offre une visibilité rare pour piloter ses actifs mondiaux depuis l'Italie.
L'impôt forfaitaire de 100 000 euros : comment ça marche ?
Le principe est très clair. En payant un impôt fixe de 100 000 € par an, vous êtes totalement exonéré de l'IRPEF sur tous vos revenus de source étrangère.
Cela couvre un large éventail de gains :
- Dividendes d'actions étrangères.
- Intérêts de placements financiers internationaux.
- Plus-values sur la vente d'actifs.
- Revenus locatifs de biens immobiliers situés hors d'Italie.
Que ces revenus se chiffrent en centaines de milliers ou en millions d'euros, l'impôt reste le même. C'est un avantage majeur pour planifier sa situation financière à long terme.
Qui peut en bénéficier ?
Ce dispositif est conçu pour attirer de nouveaux résidents à fort potentiel économique. La condition principale est de ne pas avoir été résident fiscal en Italie pendant au moins neuf des dix dernières années avant votre installation.
Ce critère garantit que le régime profite à de "nouveaux" contribuables et non à d'anciens résidents cherchant à optimiser leur situation. C'est une porte d'entrée fiscale privilégiée.
Lancée en 2017, cette option offre une stabilité fiscale remarquable sur une durée maximale de quinze ans.
Un puissant levier pour la transmission de patrimoine
L'un des atouts majeurs de ce régime concerne la planification successorale. En optant pour l'impôt forfaitaire, vous obtenez une exonération totale des droits de succession et de donation pour tous les actifs détenus à l'étranger.
Cela transforme ce régime en un outil exceptionnel de transmission de patrimoine. Vous pouvez organiser le transfert de vos actifs internationaux à vos héritiers sans aucune fiscalité italienne. Pour comparer avec d'autres approches en Europe, notre article se demandant si la Bulgarie est un paradis fiscal ou une simple fiscalité attractive peut être éclairant.
Enfin, les avantages du régime sont extensibles à votre famille. Moyennant un forfait additionnel de 25 000 € par personne, ils peuvent aussi être couverts, permettant une stratégie patrimoniale et fiscale cohérente pour tout le foyer.
Se lancer : votre feuille de route pour les démarches fiscales
Maintenant que vous connaissez les grands principes de la fiscalité italienne, passons au concret. L'administration peut sembler complexe, mais avec un peu de méthode, tout se passe bien. Voici les étapes clés pour une expatriation en Italie réussie sur le plan fiscal.
Étape 1 : Obtenir son Codice Fiscale
Le Codice Fiscale est votre numéro d'identification unique en Italie, indispensable pour presque tout : ouvrir un compte en banque, signer un bail, travailler, etc.
- Comment l'obtenir ? La démarche est simple et gratuite. Vous pouvez le demander au consulat italien en France avant de partir ou, une fois sur place, dans un bureau de l'Agenzia delle Entrate (le fisc italien).
- Quels documents ? Une simple pièce d'identité en cours de validité suffit.
Étape 2 : S'inscrire à l'Anagrafe
L'inscription à l'Anagrafe officialise votre résidence en Italie. Elle a un impact direct sur votre statut de résident fiscal. Rendez-vous à la mairie (comune) de votre ville d'installation.
Cette inscription est la preuve administrative que votre centre de vie est en Italie, l'un des critères fondamentaux de la résidence fiscale.
On vous demandera généralement :
- Votre pièce d'identité.
- Votre Codice Fiscale.
- Un justificatif de domicile (contrat de location).
- Parfois, une preuve de revenus.
Étape 3 : Déclarer ses revenus
Une fois résident, vous devez vous signaler à l'Agenzia delle Entrate pour vos déclarations de revenus annuelles.
- Pour les salariés : Le formulaire est généralement le Modello 730.
- Pour les indépendants ou avec des revenus étrangers : Ce sera plutôt le Modello Redditi PF.
Le respect du calendrier fiscal est crucial. La période de déclaration s'étend généralement de mai à juin pour les revenus de l'année précédente.
FAQ : Vos questions, nos réponses sur la fiscalité d'expatriation
Même avec un bon guide, des questions pratiques subsistent. Voici les réponses aux interrogations les plus fréquentes.
Le régime impatrié est-il accessible aux freelances ?
Oui, absolument ! Le régime des impatriés avec son abattement fiscal de 70 % (ou 90 % dans le Sud) n'est pas réservé aux salariés. Les freelances et travailleurs indépendants (lavoratori autonomi) y ont droit, à condition de respecter les règles (ne pas avoir été résident fiscal en Italie récemment, s'engager à y rester, etc.).
Comment déclarer un compte bancaire français en Italie ?
C'est une obligation essentielle. En tant que résident fiscal italien, vous devez déclarer tous vos actifs financiers détenus à l'étranger, y compris votre compte bancaire français. Cette déclaration se fait via le quadro RW, une annexe de votre déclaration de revenus (Modello Redditi PF).
Ne négligez pas cette obligation. Oublier de déclarer un compte étranger peut entraîner de lourdes pénalités.
Qu'en est-il de l'imposition des cryptomonnaies ?
La fiscalité des cryptomonnaies en Italie est claire. Les plus-values réalisées sur la vente de cryptos sont imposables si le total des gains dépasse 2 000 € sur l'année fiscale. Le taux d'imposition est un forfait de 26 %. Pensez à conserver une trace de toutes vos opérations pour calculer et déclarer correctement vos gains.
Une expatriation réussie est une expatriation bien préparée. En maîtrisant ces détails, vous profiterez de la dolce vita l'esprit tranquille.
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