octobre 15, 2025

Formalités expatriation Bulgarie : Le guide complet 2024 pour réussir votre installation

S'expatrier en Bulgarie est une aventure excitante, mais elle ne s'improvise pas. Pour un séjour de plus de 90 jours, un certificat de résidence devient obligatoire. Il faudra aussi penser à ouvrir un compte bancaire local et à vous affilier au système de santé. Croyez-nous, anticiper ces formalités d'expatriation en Bulgarie vous évitera bien des tracas et rendra votre arrivée beaucoup plus sereine.

Pourquoi bien préparer ses formalités d'expatriation en Bulgarie ?

Soyons clairs, si la Bulgarie attire autant, c'est d'abord pour des raisons très concrètes. Le coût de la vie, par exemple, est près de 49 % inférieur à celui de la France, selon les données de la plateforme Numbeo en 2024. C'est un avantage considérable. Ajoutez à cela un impôt sur le revenu et sur les sociétés à un taux unique de 10 %, et vous comprendrez pourquoi tant de Français décident de sauter le pas.

Mais attention, une expatriation réussie ne se résume pas à un calcul financier. La clé, c'est la préparation. En organisant les formalités d’expatriation en Bulgarie avant même de partir, vous vous épargnez un stress inutile et des blocages administratifs qui peuvent vite gâcher l'expérience. Il ne s'agit pas juste de cocher des cases sur une liste, mais bien de comprendre comment le système bulgare fonctionne pour s'y intégrer en douceur.

Les 3 piliers d'une préparation efficace

Pour que votre projet démarre sur de bonnes bases, nous vous conseillons de vous focaliser sur trois points essentiels. C'est le socle de toute votre installation.

  • Vos documents, avant tout : Vérifiez la validité de votre passeport ou carte d'identité. Préparez aussi des justificatifs de revenus (bulletins de salaire, relevés bancaires) et une preuve d'assurance maladie. Ces documents vous seront demandés partout.
  • Sécuriser vos finances locales : Ouvrir un compte bancaire bulgare est incontournable. C'est la base pour recevoir un salaire, payer vos factures ou simplement faire vos courses sans frais exorbitants.
  • Votre santé, une priorité absolue : Pour les premiers temps, la Carte Européenne d'Assurance Maladie (CEAM) peut dépanner. Mais très vite, il faudra penser à une affiliation locale pour être bien couvert.

Cette infographie vous donne une idée claire des toutes premières étapes à ne pas manquer.

Infographie illustrant les étapes pour préparer son expatriation en Bulgarie : rassembler les documents, ouvrir un compte bancaire et s'affilier au système de santé.

En visualisant ce parcours, on voit bien que ces trois actions sont liées et constituent vraiment la fondation de votre nouvelle vie.

Un dernier conseil pratique pour le voyage : n'hésitez pas à jeter un œil à ces astuces pour mieux dormir en avion. Arriver en forme est la meilleure façon de commencer cette belle aventure du bon pied.

Obtenir son permis de séjour : une formalité clé en Bulgarie

Une personne remplit des documents administratifs pour son permis de séjour bulgare sur un bureau en bois.

Une fois installé, la première démarche sérieuse sur votre liste est de régulariser votre séjour. En tant que citoyen de l'Union Européenne, c'est assez simple : vous pouvez séjourner en Bulgarie jusqu'à 90 jours sans vous soucier de la paperasse. Profitez de ces trois mois pour trouver vos marques et explorer les environs.

Mais une fois cette période passée, il faut officialiser votre présence. Loin d'être un parcours du combattant, cette étape demande juste un peu de méthode. L'objectif ? Obtenir votre certificat de résidence, le sésame indispensable pour tout le reste : ouvrir un compte en banque, signer un contrat de travail ou même souscrire un abonnement téléphonique.

Les différents types de permis de séjour

Bonne nouvelle pour les ressortissants de l'UE : on ne parle pas vraiment de "visa", mais plutôt d'un enregistrement administratif, ce qui est bien plus léger. Le type de permis que vous obtiendrez dépendra surtout de votre projet de vie et de votre situation professionnelle.

Globalement, le cheminement est simple. Vous commencez par une résidence temporaire, qui est l'étape incontournable. Puis, après cinq ans de vie continue sur le sol bulgare, vous pourrez prétendre à la résidence permanente.

Conseil pratique : N'attendez pas le 89ème jour pour vous y mettre ! L'idéal est de commencer à rassembler les papiers nécessaires dès votre deuxième mois sur place. Cela vous évitera un stress inutile et vous laissera une marge de manœuvre si un document venait à manquer.

Pour vous y retrouver, voici un tableau qui résume les options les plus courantes pour les citoyens européens.

Comparatif des types de permis de séjour pour citoyens UE

Ce tableau vous aidera à visualiser rapidement le statut qui correspond le mieux à votre situation personnelle ou professionnelle en Bulgarie.

Type de Permis Durée de validité Conditions principales Document clé à fournir
Résidence temporaire (travailleur) Jusqu'à 5 ans Avoir un contrat de travail avec une entreprise bulgare. Contrat de travail
Résidence temporaire (indépendant) Jusqu'à 5 ans Être enregistré comme travailleur indépendant ou avoir créé sa société. Certificat d'enregistrement de la société/statut
Résidence temporaire (étudiant) Durée des études Être inscrit dans un établissement d'enseignement bulgare. Lettre d'admission de l'université
Résidence temporaire (rentier/sans activité) Jusqu'à 1 an (renouvelable) Prouver des ressources financières suffisantes pour vivre sans travailler. Relevés bancaires montrant un solde suffisant
Résidence permanente 10 ans (renouvelable) Avoir résidé légalement et sans interruption en Bulgarie pendant 5 ans. Certificats de résidence temporaire des 5 dernières années

Chaque cas est unique, mais ce comparatif donne déjà une bonne idée de la voie à suivre.

Les documents indispensables pour votre dossier

Pour que votre demande se déroule sans accroc, le secret est la préparation. La Direction de la Migration de votre ville attend un dossier complet. Le moindre oubli, et c'est le retour à la case départ.

Voici la liste des pièces maîtresses à ne surtout pas oublier :

  • Votre pièce d'identité en cours de validité (passeport ou CNI).
  • Un justificatif de domicile : votre contrat de location fera parfaitement l'affaire. Si vous êtes propriétaire, l'acte de propriété est évidemment idéal.
  • La preuve que vous pouvez subvenir à vos besoins : un contrat de travail bulgare, des relevés de compte bien garnis ou une attestation de pension. L'essentiel est de rassurer les autorités.
  • Une assurance maladie : Votre Carte Européenne d'Assurance Maladie (CEAM) est un bon début, mais on vous demandera rapidement de prouver que vous êtes couvert sur le long terme, soit via une assurance privée, soit par votre affiliation au système de santé local.

Prévoyez aussi quelques photos d'identité récentes au format passeport. C'est un classique qui sert toujours.

Comment se déroule la demande ?

Une fois votre dossier prêt, vous devez vous rendre en personne à la Direction de la Migration de votre ville (Sofia, Plovdiv, Varna, etc.). Sur place, vous remplirez le formulaire de demande, puis vous présenterez l'ensemble de vos documents à un agent.

Si tout est en ordre, on prendra vos empreintes digitales et vous réglerez les frais administratifs, qui sont généralement très raisonnables (environ 10 euros).

Comptez ensuite quelques semaines pour recevoir votre carte de résident, la fameuse "Lichna Karta" pour les étrangers. C'est un peu votre nouvelle carte d'identité bulgare, et elle vous simplifiera la vie au quotidien.

Quelques astuces pour une démarche fluide

Pour mettre toutes les chances de votre côté :

  • Pensez aux traductions : Si vos documents ne sont ni en bulgare ni en anglais, une traduction certifiée par un traducteur assermenté est indispensable. C'est un petit investissement qui vous fera gagner un temps précieux.
  • Soyez matinal : Les bureaux de l'administration peuvent être très fréquentés. Arriver dès l'ouverture vous évitera de longues heures d'attente.
  • Faites-vous accompagner si besoin : La barrière de la langue peut être intimidante. Si vous n'êtes pas à l'aise, les services d'un avocat ou d'un assistant spécialisé en immigration peuvent être une aide précieuse.

Pour des informations plus pointues sur les différents statuts et les subtilités administratives, n'hésitez pas à consulter notre article détaillé sur le visa long séjour en Bulgarie, qui explore ces questions en profondeur.

Gérer les démarches pratiques du quotidien

Vue sur les toits de la ville de Plovdiv en Bulgarie, mélangeant architecture ancienne et moderne.

Ça y est, votre permis de séjour est en poche. Maintenant, les choses sérieuses commencent vraiment. On laisse de côté les grandes formalités d'expatriation en Bulgarie pour s'attaquer à ce qui va concrètement façonner votre nouvelle vie. C'est cette installation pratique qui vous fera passer du statut d'expatrié à celui de résident.

Votre toute première mission, c'est d'obtenir votre numéro d'identification personnel : l'EGN (Единен граждански номер). Voyez-le comme le véritable sésame de l'administration bulgare. Sans lui, impossible d'ouvrir un compte en banque, de signer un contrat de travail, ou même de prendre un simple abonnement internet.

Pour l'obtenir, rien de sorcier : il suffit de vous présenter au bureau local de l'état civil, muni de votre passeport et de votre certificat de résidence tout neuf. La démarche est rapide, peu coûteuse, mais son importance est absolument capitale pour tout le reste.

Ouvrir son compte bancaire bulgare

Une fois votre EGN en main, ouvrir un compte en banque devient un jeu d'enfant. C'est une étape non négociable pour gérer vos finances au quotidien, percevoir un salaire et régler vos factures sans vous ruiner en frais de transaction internationaux.

Les banques les plus prisées par les expatriés sont généralement celles qui maîtrisent l'anglais et ont l'habitude d'une clientèle internationale.

Quelles banques privilégier ?

  • DSK Bank (Groupe OTP) : Certainement la plus répandue, elle offre un maillage impressionnant d'agences et de distributeurs partout dans le pays.
  • UniCredit Bulbank : Réputée pour la qualité de son service client et ses offres bien pensées pour les professionnels.
  • Postbank (Eurobank Bulgaria) : Une option moderne avec des services bancaires efficaces et une application mobile qui tient la route.

Pour ouvrir le compte, on vous demandera quasi systématiquement votre passeport, votre carte de résidence bulgare (la fameuse Lichna Karta) et un justificatif de domicile. Certaines banques exigeront aussi l'EGN, d'où l'intérêt de vous en occuper en priorité.

Le conseil pratique : Prenez une heure pour comparer les frais. Certaines banques facturent la tenue de compte, d'autres appliquent des commissions sur les virements ou des frais sur la carte de débit. Une petite analyse en amont peut vous faire économiser de belles sommes sur le long terme.

La recherche de votre nouveau logement

Trouver son nouveau "chez-soi" est sans doute le moment le plus excitant… et souvent le plus stressant. Que vous cherchiez à louer ou à acheter, le marché immobilier bulgare a ses petites particularités.

Les prix varient du simple au triple selon les villes. Sans surprise, Sofia, la capitale, est la plus chère. Elle est suivie par les grandes villes de la côte comme Varna et Burgas, et par la perle culturelle qu'est Plovdiv. D'ailleurs, c'est dans ces pôles que l'on retrouve la majorité de la communauté française. On estime qu'environ 3 500 Français sont officiellement installés en Bulgarie, attirés par le dynamisme de ces centres urbains et les opportunités dans les nouvelles technologies. Pour en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez lire des informations sur l'installation des Français en Bulgarie.

Pour lancer vos recherches, des sites comme imot.bg sont incontournables, même s'ils sont presque entièrement en bulgare. Pensez aussi aux groupes Facebook d'expatriés, qui sont de vraies mines d'or pour dénicher des annonces et obtenir des conseils de confiance.

Décrypter les annonces et sécuriser son bail

En parcourant les annonces, soyez attentif aux détails. Le prix indiqué inclut-il les charges ("консумативи") ? Le logement est-il loué meublé ("обзаведен") ou vide ("необзаведен") ?

Quand vous avez enfin trouvé la perle rare, il reste l'étape finale : la signature du bail de location ("договор за наем").

Points de vigilance avant de signer :

  • Durée du contrat : La plupart des baux courent sur un an et sont renouvelables.
  • Dépôt de garantie : Il équivaut généralement à un ou deux mois de loyer. Vérifiez bien que les conditions de restitution sont écrites noir sur blanc.
  • État des lieux : Ce n'est pas une pratique systématique, mais insistez pour en réaliser un à votre arrivée. Prenez des photos détaillées ; elles pourraient vous sauver la mise en cas de litige au départ.
  • Traduction : Si le contrat est uniquement en bulgare, il est plus que prudent de le faire traduire ou de vous faire accompagner par une personne qui maîtrise la langue.

S'installer dans un nouveau pays est un marathon, pas un sprint. En avançant étape par étape, chaque démarche devient plus simple. Une fois votre compte en banque ouvert et les clés de votre logement en main, vous aurez franchi un cap majeur dans votre expatriation.

Le système fiscal bulgare : un atout majeur de votre expatriation

Venons-en au nerf de la guerre, ce qui motive bien souvent une expatriation en Bulgarie : la fiscalité. Ce n'est un secret pour personne, si le pays attire autant d'entrepreneurs, de freelances et de retraités, c'est en grande partie grâce à son système fiscal, d'une simplicité et d'une efficacité redoutables.

Le pilier de ce système, c'est la fameuse flat tax, ou impôt à taux unique. Oubliez les tranches progressives et les calculs complexes que l'on connaît en France. Ici, que vous soyez salarié, indépendant ou à la tête de votre entreprise, la règle est la même pour tout le monde : 10 %.

Ce taux unique de 10 % s'applique aussi bien à l'impôt sur le revenu des personnes physiques qu'à l'impôt sur les sociétés. C'est cet alignement qui rend la gestion administrative et financière de votre projet en Bulgarie incroyablement plus simple.

La flat tax à 10 % dans le concret

Concrètement, comment ça marche ? C'est très simple. En tant que salarié, votre revenu brut est imposé à 10 %. Si vous avez monté votre boîte en Bulgarie, les bénéfices qu'elle génère seront taxés exactement au même taux de 10 %.

Cette approche directe offre des avantages bien réels :

  • Visibilité totale : Vous savez précisément quelle part de vos revenus ira aux impôts, ce qui est idéal pour planifier votre budget ou vos investissements.
  • Paperasse allégée : Les déclarations fiscales sont beaucoup moins complexes. Moins de formulaires, moins de cas particuliers, et donc beaucoup moins de stress.
  • Un écosystème pro-business : Un impôt sur les sociétés aussi bas stimule la création d'entreprise et l'investissement, ce qui nourrit un environnement économique très dynamique.

Pour vous donner un exemple concret, un développeur freelance qui facture 50 000 € de chiffre d'affaires annuel via sa société bulgare verra les bénéfices de sa structure imposés à 10 %, une fois ses charges déduites. Un calcul limpide qui change complètement la donne par rapport à d'autres systèmes fiscaux en Europe.

Devenir résident fiscal en Bulgarie

Attention, pour profiter de ce système, il ne suffit pas d'avoir une adresse en Bulgarie. Le point clé, c'est de devenir résident fiscal bulgare. La distinction est fondamentale.

Pour cela, il faut généralement remplir l'une de ces deux conditions :

  1. Passer plus de 183 jours par an sur le sol bulgare.
  2. Avoir en Bulgarie le "centre de ses intérêts vitaux" (votre famille, votre activité professionnelle principale, votre patrimoine, etc.).

Une fois votre résidence fiscale établie, vous serez en principe redevable de l'impôt bulgare sur la totalité de vos revenus mondiaux. C'est un point à bien intégrer pour structurer votre situation. Pour creuser le sujet, notre guide sur les critères et obligations de la résidence fiscale bulgare vous donnera tous les détails.

Éviter la double imposition : la convention franco-bulgare

Une question revient sans cesse : "Vais-je payer des impôts dans les deux pays ?". La réponse est non, et c'est grâce à la convention fiscale signée entre la France et la Bulgarie. Cet accord a un objectif clair : vous éviter d'être taxé deux fois pour les mêmes revenus.

En pratique, la convention détermine quel pays a le droit d'imposer un type de revenu. Par exemple, les revenus d'un bien immobilier sont presque toujours imposés dans le pays où il se trouve. Les salaires, quant à eux, le sont dans le pays où l'on travaille.

Cela veut dire que si vous êtes résident fiscal bulgare et que vous touchez un salaire pour un travail réalisé en Bulgarie, ce revenu sera imposé à 10 % en Bulgarie, et c'est tout. La France n'aura rien à réclamer dessus.

L'arrivée de l'euro, un autre tournant majeur

Un autre changement de taille se profile et renforce encore l'attractivité du pays. La Bulgarie se prépare à rejoindre la zone euro, une transition prévue pour 2026 qui va grandement faciliter la vie des expatriés français.

L'adoption de l'euro va non seulement éliminer les frais de conversion, mais aussi simplifier les échanges commerciaux et rassurer les investisseurs. C'est une étape clé qui promet de belles perspectives, et il est intéressant de voir comment les entrepreneurs français se préparent à cette opportunité.

Santé et protection sociale : une formalité à ne pas négliger

Un stéthoscope et un ordinateur portable sur un bureau, symbolisant les formalités de santé en Bulgarie.

On ne peut pas sérieusement envisager une expatriation en Bulgarie sans se pencher sur la question de la santé. C'est un pilier de votre tranquillité d'esprit, un élément non négociable pour une installation réussie. Alors, comment ça marche, concrètement ?

Le système de santé bulgare est centré autour d'un régime public obligatoire, géré par le Fonds National d'Assurance Maladie (NHIF), que vous entendrez souvent appeler NZOK ici. Si vous décrochez un contrat de travail, c'est simple : votre employeur s'occupe de tout, et les cotisations sont prélevées à la source. En revanche, si vous êtes à votre compte, c'est à vous de faire les démarches.

Une fois affilié, vous avez accès au réseau public : médecins généralistes, spécialistes, hôpitaux… le tout à des tarifs conventionnés. C'est la base, le socle de votre couverture sur place.

La Carte Européenne d'Assurance Maladie (CEAM), votre joker au départ

Les premiers temps, juste après votre arrivée, votre Carte Européenne d'Assurance Maladie (CEAM) est un vrai sésame. Elle vous assure de pouvoir recevoir des soins dans le système public bulgare aux mêmes conditions qu'un local. C'est parfait pour gérer les imprévus.

Mais attention, c'est une solution de transition, pas une assurance à long terme. La CEAM est conçue pour des séjours temporaires. Dès que vous devenez résident officiel, il faut basculer sur le système local. Considérez-la comme une bouée de sauvetage pour les premières semaines.

L'assurance privée, le confort en plus

Même si le système public fonctionne, beaucoup d'expatriés – et de plus en plus de Bulgares – se tournent vers une assurance santé privée. Ce n'est pas un hasard.

Le secteur privé est en plein boom : cliniques modernes, équipement dernier cri, et surtout, un personnel qui parle souvent anglais. Pour un expatrié, ça change tout. Une assurance privée vous ouvre les portes de ce réseau, et les avantages sont bien réels.

L'atout numéro un de l'assurance privée, c'est la rapidité d'accès aux soins. Fini les longues listes d'attente pour voir un spécialiste ou programmer une intervention non urgente. Quand il s'agit de santé, ce confort n'a pas de prix.

Comment bien choisir son assurance complémentaire ?

Le marché est vaste et il est facile de s'y perdre. Pour faire le bon choix sans y laisser sa chemise, gardez un œil sur ces points :

  • Plafonds de remboursement : Regardez bien les détails pour l'hospitalisation, le dentaire, l'optique et les consultations de spécialistes.
  • Réseau de cliniques : Votre assureur a-t-il des partenariats avec des établissements de qualité près de chez vous, que vous soyez à Sofia, Plovdiv ou Varna ?
  • Assistance 24/7 : Une bonne police inclut une assistance téléphonique joignable à toute heure et, idéalement, une garantie de rapatriement sanitaire.
  • Les fameuses "petites lignes" : Lisez attentivement les exclusions. Les conditions médicales préexistantes sont-un point sensible à vérifier.

Pour aller plus loin sur ce sujet, je vous conseille de lire notre guide complet sur les options de santé pour les expatriés en Bulgarie. Il vous aidera à y voir plus clair selon votre situation personnelle.

Au-delà de la santé : retraite et prestations familiales

Votre protection sociale ici ne s'arrête pas aux visites chez le médecin. Elle couvre aussi des aspects essentiels comme la retraite et les allocations familiales.

Que vous soyez salarié ou entrepreneur, vous cotiserez au système de sécurité sociale bulgare. La bonne nouvelle, c'est que grâce aux accords européens, ces années de travail compteront pour votre retraite, tout comme celles passées en France.

Il est donc crucial de s'assurer que votre enregistrement est fait dans les règles et que vos cotisations sont bien versées. C'est une double garantie : vous êtes couvert aujourd'hui, et vous préparez sereinement votre avenir.

Bien plus que des papiers : votre intégration en Bulgarie

Les formalités d'expatriation en Bulgarie sont bien sûr une étape incontournable, mais soyons honnêtes : votre projet ne s'arrête pas à un tampon sur un passeport. Pour que votre nouvelle vie soit une vraie réussite, l'intégration culturelle et sociale est la clé. C'est ce qui fait la différence entre simplement vivre quelque part et s'y sentir chez soi.

Le premier pas, et sans doute le plus important, passe par la langue. Personne ne vous demande de devenir bilingue en trois mois, mais maîtriser quelques bases de bulgare vous ouvrira des portes que vous n'imaginez même pas. Un simple "Добър ден" (Dobar den – Bonjour) ou un "Благодаря" (Blagodarya – Merci) sincère témoigne de votre respect et de votre envie de vous intégrer. C'est un petit effort qui change tout dans le regard des locaux.

Tisser des liens, comprendre les codes

Au-delà de la langue, il y a les coutumes. Comprendre les codes locaux vous évitera bien des situations cocasses. Le plus célèbre est sans doute le hochement de tête : de haut en bas pour dire "non", et de gauche à droite pour dire "oui". Croyez-moi, intégrer cette petite subtilité vous épargnera pas mal de quiproquos au marché ou au restaurant !

Pour commencer à bâtir votre réseau, personnel comme professionnel, ne restez pas dans votre coin. Plusieurs pistes s'offrent à vous :

  • Les groupes d'expatriés sur les réseaux sociaux sont une mine d'or pour les bons plans et les premiers contacts.
  • Les événements de networking dans votre domaine sont parfaits pour rencontrer des professionnels bulgares et comprendre le marché du travail local.
  • Immergez-vous dans la vie locale : flânez sur les marchés, participez aux festivals… C'est là que bat le vrai cœur du pays.

Un conseil d'ami : en Bulgarie, la patience et la curiosité seront vos meilleures alliées. Chaque conversation, chaque rencontre est une brique de plus pour construire votre nouvelle vie. Ne vous isolez pas ; c'est en allant vers les autres que vous finirez par vous sentir véritablement à la maison.

Les questions que vous vous posez sur l'expatriation en Bulgarie

On arrive à la fin de ce guide, et il est tout à fait normal d'avoir encore quelques interrogations qui trottent dans la tête. C'est un grand projet ! Voici des réponses directes aux questions qui reviennent le plus souvent, pour vous aider à y voir plus clair.

Est-ce vraiment possible de s'en sortir sans parler bulgare ?

Oui, sans problème, surtout si votre point de chute est Sofia. Dans la capitale, l'anglais est devenu la langue de travail pour beaucoup et vous pourrez vous débrouiller dans la plupart des commerces et restaurants.

En revanche, dès que l'on s'éloigne des grandes villes, la réalité est différente. Avoir quelques bases de bulgare, ne serait-ce que les formules de politesse, et une bonne application de traduction sur votre téléphone vous changera la vie au quotidien. C'est aussi une marque de respect très appréciée.

Quel budget prévoir pour une famille à Sofia ?

Pour une famille de quatre personnes, un budget mensuel oscillant entre 1 500 € et 2 000 € permet de vivre très confortablement. Ce montant couvre un loyer pour un appartement familial (comptez entre 500 € et 800 € selon le quartier), les factures, les courses et les sorties.

Gardez en tête que le coût de la vie en Bulgarie est globalement 30 à 40 % moins élevé qu'en France. Ça fait une vraie différence à la fin du mois.

Comment fait-on pour devenir résident fiscal bulgare ?

Pour que l'administration bulgare vous considère comme résident fiscal, il faut cocher l'une de ces deux cases :

  • Passer plus de 183 jours par an sur le territoire bulgare.
  • Démontrer que le "centre de vos intérêts vitaux" est bien en Bulgarie (votre famille y vit, votre activité principale s'y déroule, vous avez un logement permanent, etc.).

La démarche se fait auprès de l'administration fiscale locale (la NRA). Un conseil d'ami : ne vous lancez pas seul là-dedans. L'aide d'un comptable local vous fera gagner un temps précieux et vous évitera bien des tracas.

La Bulgarie, c'est un bon choix pour une famille avec enfants ?

Absolument. C'est même l'un de ses points forts. Le pays offre un cadre de vie très sûr et tranquille, avec beaucoup d'espaces verts. La vie est moins trépidante, les appartements sont souvent plus grands qu'en France, et la nature n'est jamais bien loin.

Pour les activités, vous ne serez pas en reste : parcs, musées, sorties… tout est beaucoup plus accessible financièrement, ce qui permet de profiter davantage en famille.


Préparer son expatriation demande du temps et les bons conseils. Chez Vivre en Bulgarie, notre métier est de vous accompagner à chaque étape de cette aventure.
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