septembre 8, 2025

Bulgarie : paradis fiscal ou fiscalité attractive ?

Vous en avez marre de voir une grosse part de vos revenus filer en impôts ? La Bulgarie, avec sa fiscalité 2025 à 10% pour les sociétés et les particuliers, pourrait bien être la solution low-cost que vous cherchez. Découvrez pourquoi ce pays de l’Union européenne, malgré ses avantages fiscaux, n’est ni un paradis fiscal ni sur les listes noires, tout en offrant un cadre légal attractif pour les entrepreneurs et les investisseurs en quête d’optimisation fiscale.

Sommaire

  1. La fiscalité bulgare en 2025 : faits et chiffres clés
  2. Les avantages fiscaux qui font de la Bulgarie une destination attractive
  3. La Bulgarie face aux critères des paradis fiscaux

La fiscalité bulgare en 2025 : faits et chiffres clés

La fiscalité bulgare en 2025 repose sur un taux forfaitaire de 10 % pour les revenus et les sociétés. Ce système simple et compétitif place la Bulgarie parmi les destinations les plus attractives d’Europe. La TVA standard reste à 20 %, avec un taux réduit à 9 % pour certains biens et services.

Malgré sa fiscalité avantageuse, la Bulgarie n’est pas un paradis fiscal. Membre de l’UE depuis 2007, elle respecte les normes de transparence internationale. Elle a signé plus de 70 accords de non-double imposition, ce qui garantit sa conformité aux exigences fiscales mondiales tout en maintenant un système attractif.

Les avantages fiscaux qui font de la Bulgarie une destination attractive

La Bulgarie se positionne comme une alternative crédible aux paradis fiscaux grâce à son appartenance à l’Union européenne. Avec un impôt sur le revenu et les sociétés fixé à 10%, des dividendes imposés à 5%, et un réseau de 70+ accords fiscaux, elle offre un cadre légal sécurisé tout en restant compétitive. Sa fiscalité simple et ses charges sociales plafonnées attirent particuliers et entreprises en quête d’optimisation.

Impôt sur le revenu et charges sociales minimales

En Bulgarie, le taux d’imposition sur les revenus est de 10% pour les résidents fiscaux. Être considéré comme tel implique une présence de 183 jours minimum, un logement permanent ou des intérêts vitaux dans le pays. Cette simplicité séduit les expatriés, notamment les retraités ou indépendants souhaitant réduire leur prélèvement.

Les charges sociales en Bulgarie restent parmi les plus basses d’Europe. Pour un salaire brut de 5 000€, elles représentent 12% contre 62% en France. En 2025, le plafond mensuel est fixé à 4 130 BGN (environ 2 110€), avec un taux global de 32,7% partagé entre employé et employeur selon les risques.

Taxation avantageuse des sociétés et dividendes

La création d’entreprise en Bulgarie profite d’un impôt sur les sociétés de 10%, l’un des plus bas de l’UE. Ce taux s’applique uniformément, avec des exonérations possibles pour les investissements en technologie ou dans des zones à fort chômage. Les holdings bénéficient aussi d’avantages sur les dividendes et plus-values sous conditions.Comparatif des taux d’imposition en 2025 : Bulgarie vs autres destinations européennes. La Bulgarie se distingue par ses taux fixes bas et son attractivité fiscale au sein de l’Union européenne.

PaysImpôt sur les sociétésDividendesTVA (standard)
Bulgarie10% (taux fixe)5% (taux unique)20% (standard EU)
Hongrie9% (taux le plus bas EU)15% (taux réduit)27% (le plus élevé EU)
Irlande12,5% (régime attractif)25% (régime mixte)23% (standard)
France25,8% (taux progressif)30% (prélèvement forfaitaire)20% (standard)

Les dividendes versés par des sociétés bulgares subissent une retenue à la source de 5%. Pour les revenus issus de sociétés étrangères, le résident doit déclarer annuellement. Ce système simple et bas s’adresse aux investisseurs cherchant à optimiser leur flux de trésorerie sans complexité administrative.

Traitement fiscal favorable des plus-values

Les plus-values en Bulgarie sont imposées à 10%, avec des exceptions. La revente d’une résidence principale détenue plus de 3 ans est exonérée. Ce régime attire les investisseurs immobiliers, combiné à une taxe foncière minime (0,01 à 0,45% de la valeur fiscale du bien).

Comparée à la France (32,5% sur les plus-values immobilières) ou l’Italie (20%), la Bulgarie se démarque. Les exonérations sur la résidence principale et ses taux bas stimulent l’immobilier. L’immobilier en Bulgarie profite ainsi d’un environnement fiscal allégé, avec une fiscalité alignée sur les normes européennes mais largement compétitive.

La Bulgarie face aux critères des paradis fiscaux

En 2025, déterminer si la Bulgarie mérite d’être classée parmi les paradis fiscaux demande d’examiner les critères internationaux. La définition officielle inclut des taux d’imposition insignifiants, un manque de transparence et des pratiques fiscales dommageables. Bien que la Bulgarie propose une fiscalité compétitive, elle reste membre de l’UE, ce qui la soumet à des normes strictes d’échange d’informations fiscales et de lutte contre l’évasion.

Définition officielle d’un paradis fiscal en 2025

Selon l’OCDE, un paradis fiscal présente trois caractéristiques : faible imposition sans activité réelle, manque d’échange d’informations et pratiques fiscales dommageables. Ces critères visent à identifier les juridictions non coopératives. La Bulgarie, avec son impôt fixe à 10%, n’entre pas dans cette catégorie malgré sa compétitivité fiscale.

  • Imposition très réduite ou inexistante sur les revenus et bénéfices – La Bulgarie applique des taux bas mais positifs (10% sur le revenu et les sociétés), contrairement à des paradis fiscaux comme les îles Caïmans
  • Secret bancaire et manque d’échange d’informations – La Bulgarie, membre de l’UE, participe à l’échange automatique d’informations contrairement à des juridictions comme Panama
  • Exonération totale des dividendes et plus-values – En Bulgarie, ces revenus sont imposés à 5% pour les dividendes et 10% pour les plus-values, un taux bien inférieur à l’exonération totale pratiquée dans des destinations comme Dubaï
  • Absence de cotisations sociales – La Bulgarie applique des charges sociales plafonnées à 3 900 BGN/mois, contrairement à des paradis fiscaux comme les Bahamas
  • Exonération des droits de succession – Les droits de succession en Bulgarie varient de 0,4% à 6,6%, alors que des paradis fiscaux comme les îles Vierges britanniques n’imposent pas cette transmission

La différence entre paradis fiscal traditionnel et juridiction fiscalement attractive réside dans la légalité. La Bulgarie propose une optimisation fiscale légale, encadrée par des conventions internationales. À l’inverse, l’évasion fiscale repose sur des montages opaques. Membre de l’UE, le pays respecte les normes de transparence de l’OCDE, ce qui écarte tout risque de classification dans les listes noires.

Position de l’Union Européenne sur la Bulgarie

Selon le Conseil de l’Union Européenne, la Bulgarie n’apparaît pas sur la liste des juridictions non coopératives. Membre de l’UE depuis 2007, elle participe aux mécanismes de coopération fiscale européens. Les critères qui la distinguent des paradis fiscaux incluent l’échange d’informations et la lutte contre le blanchiment d’argent.

En tant que pays de l’UE, la Bulgarie respecte les directives anti-blanchiment et l’échange automatique d’informations fiscales. Elle applique des mesures comme la directive ATAD limitant la déductibilité des intérêts à 30% de l’EBITDA. Ces engagements alignent sa fiscalité sur les standards européens, garantissant une transparence qu’un paradis fiscal ne propose pas.

Comparaison avec d’autres destinations fiscales européennes

La Bulgarie se positionne parmi les juridictions fiscalement attractives en Europe, mais reste conforme aux normes internationales. Les témoignages d’expatriés soulignent son attractivité fiscale, sans les risques associés à des paradis fiscaux. Chypre, Malte ou les pays baltes proposent des avantages sectoriels, mais la Bulgarie se distingue par sa stabilité européenne et son ouverture aux investisseurs étrangers.

Avec ses taux d’imposition bas (10% sur les revenus et les sociétés, 5% sur les dividendes), la Bulgarie attire les entrepreneurs et expatriés. Membre de l’UE, elle respecte les normes internationales sans figurer sur les listes noires. Pour optimiser légalement votre fiscalité en 2025, cette juridiction offre une alternative intéressante. L’heure est venue d’étudier sérieusement cette option.

FAQ

Où vivre en Europe pour moins d’impôts ?

Pour alléger votre facture fiscale en Europe, plusieurs destinations se démarquent. La Bulgarie est une option très attractive au sein de l’UE, avec un taux forfaitaire de 10% pour l’impôt sur les sociétés et les revenus personnels, et une résidence fiscale accessible dès 183 jours sur place. La Hongrie propose aussi des taux très bas, notamment 9% sur les sociétés et 15% sur les revenus.

Hors UE, Andorre ou Monaco offrent des régimes encore plus avantageux, avec des impôts sur le revenu très faibles voire nuls, mais les conditions de résidence sont plus exigeantes. D’autres pays comme Malte ou le Portugal (via son régime NHR 2.0) proposent des incitations fiscales ciblées, notamment pour les entreprises ou les professionnels qualifiés.

Comment créer une entreprise en Bulgarie ?

La création d’entreprise en Bulgarie est un processus simple et rapide, souvent privilégié pour son cadre fiscal avantageux. La forme la plus courante est la Société à Responsabilité Limitée (OOD/EOOD), nécessitant un capital minimum symbolique de 2 BGN. Les étapes clés incluent l’enregistrement du nom, le dépôt du capital en banque et la soumission des documents au Registre du Commerce, le tout étant généralement finalisé en quelques jours.

Une fois votre société enregistrée, il est crucial d’ouvrir un compte bancaire professionnel et de s’assurer d’une comptabilité rigoureuse, souvent complexe et nécessitant l’aide d’un expert local. Il est vivement recommandé de faire appel à des avocats et des comptables pour naviguer dans les formalités et respecter les obligations légales et fiscales bulgares.

Comment acheter un bien immobilier en Bulgarie ?

Pour acquérir un bien immobilier en Bulgarie, une bonne préparation est essentielle. Commencez par définir clairement votre budget et le type de bien. Il est impératif de s’entourer de professionnels, notamment un avocat indépendant pour vérifier tous les documents et contrats, et un traducteur officiel.

Si vous envisagez d’acheter un terrain, la création d’une société bulgare est obligatoire, une démarche simple et rapide. Lors du processus contractuel, ne signez jamais de contrat préliminaire ni ne versez d’acompte avant que votre avocat n’ait examiné tous les documents (titre de propriété, permis de construire, etc.) et que vous ayez sécurisé le paiement par virement bancaire.

Comment fonctionnent les accords de non-double imposition ?

Les accords de non-double imposition sont des conventions bilatérales entre pays visant à éviter qu’un même revenu ou bénéfice ne soit imposé deux fois, dans le pays de résidence et dans le pays où le revenu est généré. Ces accords clarifient les règles fiscales applicables aux contribuables ayant des activités ou des revenus transfrontaliers, garantissant une fiscalité équitable.

Ces conventions définissent les impôts concernés, déterminent la résidence fiscale et allouent les droits d’imposition entre les États. Elles mettent en place des mécanismes, comme le crédit d’impôt (déduction de l’impôt payé à l’étranger) ou l’exemption, pour éliminer la double imposition, et leurs dispositions priment sur les lois nationales.

Que couvrent les charges sociales bulgares ?

Les charges sociales en Bulgarie couvrent un éventail de prestations essentielles, assurant une protection sociale complète. Elles incluent les soins de santé (assurance maladie obligatoire), les indemnités en cas de maladie et maternité, ainsi que les pensions (vieillesse, invalidité, survivants). Elles prennent aussi en charge les risques liés aux accidents du travail et maladies professionnelles.

De plus, les cotisations sociales bulgares ouvrent droit à des indemnités de chômage. Il est important de noter que les prestations familiales ou l’assistance sociale ne sont pas directement couvertes par ces cotisations, mais relèvent de l’assistance sociale financée par l’État.

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